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KOAD, les lunettes de soleil en bois à la mode bretonne

KOAD, les lunettes de soleil en bois à la mode bretonne

Le projet KOAD (bois en breton), porté par Amaël, vise à créer une entreprise dédiée à la conception et à la fabrication de lunettes de soleil en bois. Le projet rennais est sympa et bien monté, comme les lunettes, et on lui souhaite un beau du succès. Mais pour cela, les lunettes KOAD doivent devenir le « must have » de l’été 2016. Compliqué ? Pas tant que cela, si l’on considère que de nombreuses modes vestimentaires ont déjà été lancées de la pointe armorique.

C’est un fait : la Bretagne a toujours été une terre de création, un territoire « mode kozh » dont les productions ont souvent été copiées par les plus grands.

Sabots, pull marin, cirés…


Des preuves ? Prenez les sabots, les botou koat de nos aïeuls transmis de génération en génération et qui, par une erreur d’aiguillage stylistique reconnaissons-le, ont fini en paire de crocs. Le sabot, ça botte !

Plus près de nous, c’est le pull marin qui a investi la scène maritime. Les pêcheurs, principalement bretons, qui voguaient vers Terre-Neuve ou Islande au XVIIème siècle, ont vite adopté ces chemises en laine brute pour supporter les grands froids auxquels ils étaient confrontés. Et regardez aujourd’hui : le pull marin est tricoté à toutes les sauces ! « Il n’y a que cette maille qui m’aille » aurait même déclaré un jour JP Gaultier, peu avare en inspirations bretonnes…

On pourrait encore évoquer le fameux ciré lancé par Guy Cotten, toujours aussi jaune malgré ses 50 ans bien tassés, ou même la marinière qui, si elle n’est pas vraiment d’origine bretonne, a quand même été popularisée par des entreprises de la région comme Armor lux ou Saint James.

Un besoin de 1500 euros

Alors oui, les Bretons ont vraiment un talent pour lancer des modes, et quelque chose nous dit que les lunettes KOAD ont le potentiel pour suivre les pas glorieux des classiques bretons…

Mais bon, avant que les estivants arborent tous une paire de KOAD neuves (docteur), il va falloir leur filer un coup de pouce. Amaël a besoin de 1500 euros pour acheter les matières premières pour la production 2016 (bois, verres solaires, ...), investir dans du matériel professionnel et mettre en place des moyens de communication, de marketing et de commerce.

Pour de belles lunettes, ce n’est pas astronomique…


Projet éligible à l’accélérateur d’initiatives jeunes et co-financé à 30% par le Conseil Régional de Bretagne.